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23/08/2004







« Pitch Black » a marqué les esprits de part son originalité et son anticonformisme. Il a aussi révélé au cinéma la nouvelle star du film de muscle alias Vin Diesel. Avec un budget ridicule, le film de David Twohy est parvenu à sortir du lot et s’est même révélé culte pour des amateurs de Science-fiction un peu oubliés.

La suite des aventures de Riddick était donc inévitable, avec cette fois-ci un budget conséquent. L’histoire néanmoins, n’a plus rien à voir avec l’épisode précédent : alors que les Necrommongers mènent une croisade intergalactique et forcent les vaincus à se convertir, le seul espoir de l’univers semble être l’homme qui y est le plus recherché, Riddick, criminel implacable et en exil depuis sa dernière évasion.

« Les chroniques de Riddick » est avant tout un space opera gothique à l’esthétique magnifique et jamais emphatique. Les effets spéciaux sont remarquables, le film offre des séquences spectaculaires et ne souffre d’aucun temps mort. Le réalisateur se montre inventif malgré une histoire simple et sans grands rebondissements, en perdant toutefois de vue la naïveté rafraîchissante de « Pitch Black ». Aidé par un casting honnête (Judi Dench et Karl Urban en tête) et un Vin Diesel qui en fait des tonnes et dont les phrases dépassent rarement les cinq mots, « Les chroniques de Riddick » se révèle surprenant et divertissant.

Toutefois, il faut déplorer une réalisation nerveuse voire apocalyptique par moment. Certaines scènes de combat sont chaotiques et épuisantes à suivre tant la caméra s’agite inutilement. Le long-métrage est en outre perclus de moments ridicules à souhait et de dialogues gutturaux. Plutôt long, le film est en outre encroûté par certains moments interminables à l’instar d’une discutable parenthèse carcérale en plein milieu du long-métrage, rallongeant de manière artificielle une trame déjà mince.

Plus classique que son prédécesseur, « Les chroniques de Riddick » demeure toutefois un bon divertissement de Science-fiction dont le spectateur pourra apprécier sans vergogne le fabuleux spectacle. Confirmant Vin Diesel au rang de star du film d’action, le dernier long-métrage de David Twohy se révèle moins catastrophique que prévu. A voir maintenant jusqu’où les aventures du barbare le plus cool de l’espace pourront aller…

20/08/2004







Été oblige, le cinéma pop-corn fleurit pour notre bon (« Spider man 2 ») et mauvais (« le Roi Arthur ») plaisir. C’est ainsi que nous arrive « Hellboy », proposé par Guillermo Del Toro (familier du concept de blockbuster), et tout auréolé d’un succès outre-atlantique astronomique.

Apparu sur Terre à cause d’une cérémonie obscure menée par des Nazis, Hellboy est recueilli encore bébé par le professeur Broom qui compte l’utiliser contre les forces du mal. L’apparition d’une créature maléfique va conduire Hellboy et l’organisation fédérale dont il dépend à découvrir un complot diabolique qui vise à la destruction de la planète.

Au-delà du scénario ennuyeux, c’est surtout l’absence chronique d’action qui entraîne Hellboy vers la médiocrité. Les scènes d’adrénaline se font désirer, et ce n’est pas une éternelle trame manichéenne qui fera passer l’ennui du spectateur. L’histoire mélange maladroitement nazis, Raspoutine et FBI pour un résultat qui ne vole jamais haut. Si l’on rajoute à l’ensemble un casting inégal, de mièvres scènes d’amour et l’oubli de traiter la pourtant fascinante dualité du héros, il ne reste pas grand-chose à sauver.

Et pourtant, le long-métrage de Guillermo Del Toro distille des dialogues souvent drôles (typique des séries B) et ne se prend jamais au sérieux. Bénéficiant d’effets spéciaux souvent hallucinants et d’une remarquable et jubilatoire performance de Ron Perlman, « Hellboy » évite de justesse le naufrage, mais l’ennui qu’il provoque en fait un film largement dispensable.

18/08/2004







M. Night Shyamalan s’est rendu célèbre grâce à l’incontournable « 6e sens ». Après deux autres films plus ou moins bien accueillis (parfois à juste titre), sort aujourd’hui 18 août « le Village » qui raconte l’histoire d’une petite communauté isolée à la fin du XIXe siècle et cernée par des bois où vivent des créatures. Les villageois ne s’aventurent pas dans la forêt, les créatures ne viennent pas dans le village. Pourtant, Lucius Hunt ne semble pas aussi effrayé que les autres habitants et veut aller au-delà des limites du village en dépit des règles établies de la communauté.

La première chose à savoir sur le dernier long-métrage de M. Night Shyamalan est qu’il a été fallacieusement vendu comme un film d’horreur alors que finalement il ne s’y passe pas grand-chose d’effrayant. Les thèmes abordés tournent plutôt autour de l’isolement, de la peur mais surtout de l’amour, seul sentiment semblant pouvoir sortir l’humanité des méandres de la terreur. Politique, le film l’est également avec sa description d’une Amérique ancestrale et ses réflexions post 11 septembre sur la peur des autres.

Magistralement mis en scène avec des couleurs magnifiques, des décors remarquables et une photo sublime, « le village » est une œuvre forte et émouvante qui prouve une fois de plus le talent indéniable du réalisateur. Porté par un casting exceptionnel, le film mérite amplement d’être vu pour ses interprètes : Joaquin Phoenix et William Hurt sont magistraux, Adrien Brody, Sigourney Weaver et Brendan Gleeson complètent un casting d’exception. Mais c’est surtout l’interprétation de Bryce Dallas Howard que l’on retiendra pour sa première apparition cinématographique, toute en délicatesse et émotion. La belle et délicate fille de Ron Howard a beaucoup de talent et j’espère la retrouver bien vite ! (elle tourne dans le prochain Lars Von Trier). Néanmoins, le film souffre de pesantes longueurs, surtout au début, et d'une accumulation de scènes inutiles qui alourdissent la narration.

« Le village » est au final un coup de bluff, encore un. Pourtant, à mi chemin entre Burton et Hitchcock, le dernier long-métrage de M. Night Shyamalan (qui joue encore une fois un petit rôle dans son propre film) est une magnifique œuvre intime et émouvante superbement mise en scène. Porté par des comédiens époustouflants et une réalisation irréprochable, « le village » de M. Night Shyamalan est fascinant et entêtant grâce à son scénario étonnant même si le retournement de situation final (encore et toujours) peut être facilement anticipé.







« Ne quittez pas ! » est un petit film français sympathique racontant l’histoire de Félix Mandel, astrophysicien dont la vie va basculer le jour où il recevra un coup de fil de son père mort depuis 2 ans. Une cascade de mésaventures va s’en suivre, mais le bonheur semble à la clé.

Souvent drôle, parfois amère, le dernier film d’Arthur Joffé est avant tout un petit bijou d’imagination. On suit avec plaisir les délires du réalisateur, on se laisse toucher par l’histoire et par la prestation des interprètes (Sergio Castellitto en tête). Malheureusement, le film s’éternise sur la fin et bascule dans un côté spirituel lourd. Mélanger paternité, Shoah, et humour n’est pas chose facile et Arthur Joffé perd de vue trop rapidement ses délires drolatiques.







Le mythe du Roi Arthur connaît de nombreuses versions de son histoire. Tantôt héros, tantôt barbare, c’est une autre vision que nous propose Jerry Bruckheimer, producteur éminemment connu pour ses films musclés destinés à un public peu exigeant.

Censé être au plus proche de la réalité historique et archéologique, le film d’Antoine Fuqua (réalisateur de « Training Day ») se déroule il y a plus de 1500 ans, au Ve siècle, le début du Moyen-âge. L’Empire Romain a perdu de sa splendeur et va abandonner la Bretagne aux sanguinaires pirates Saxons qui se livrent à un pillage implacable au nord du mur d’Hadrien. Arthur et ses chevaliers, derniers défenseurs malgré eux des intérêts romains sur place, sont censés être libérés avec le départ de l’Empire. Mais l’Évêque censé les libérer leur impose au contraire une dernière tâche, une mission suicide : se rendre au nord des lignes pour escorter une famille de nobles romains, en plein territoire Guède, les premiers bretons, et alors que l’invasion Saxonne se fait toujours plus dangereuse.

« Le Roi Arthur » version Antoine Fuqua est inégal. S’il brille par de saisissantes images et par de remarquables comédiens, le reste est loin d’être inoubliable. L’histoire n’est pas fascinante (voire minable), certains dialogues et quelques scènes sont ridicules, et les batailles manquent de souffle et ont tendance à s’éterniser (trop de bataille tue la bataille). A des années lumières des contes et légendes, à l’opposé de la féerie celtique, « le Roi Arthur » est une débauche de violence et d’images spectaculaires où Genièvre est une farouche guerrière et les chevaliers de la table ronde des barbares. Un énième blockbuster estival, vite vu, vite oublié, même s’il propose ponctuellement de très bonnes choses.

14/08/2004







Inspirés de faits réels, « Open water » est un long-métrage étrange et difficile à cerner. Filmé en DV, hésitant entre télé réalité cruelle et documentaire, il présente une sorte de huit clos à l'opposé des « dents de la mer ». Pourquoi les « dents de la mer » ? Parce que le film raconte l’histoire de Susan et Daniel, oubliés lors d’une plongée sous-marine par l’équipage, et laissés seuls au large dans une eau infestée de requins.

S’il évite brillamment tous les clichés de l’horreur et impose une ambiance glaciale et tendue, « open water » ne brille pas par ses interprètes peu convaincants ni par sa densité. Il ne se passe finalement pas grand-chose pendant le long-métrage, et on n’a que très rarement l’occasion d’avoir peur. L’angoisse est au rendez-vous, mais l’expérience n’est que moyennement convaincante.

09/08/2004







Ce documentaire sur le surf est une véritable merveille. Après un rappel historique, peut-être un peu trop rapide, il raconte autour de trois figures mythiques du surf extrême leur folie, leur inconscience, leur passion, leur mode de vie. J’avoue que j’étais un peu sceptique à l’idée d’aller le voir n’étant pas une fana de surf, mais emportée dès les premiers instants du film au cœur de ces vagues au bruit fracassant, assourdissant, au cœur des tubes gigantesques, ma défiance s’est vite transformée en admiration. C’est véritablement époustouflant. Pour certains, c’est le meilleur documentaire de surf réalisé à ce jour. En tout cas, pour l’amatrice que je suis, ce fut jouissif. La musique est splendide : des morceaux de bob Dylan, Alice in Chains (musique de surfeur évidemment). Je vous le conseille plus que vivement !

Ann'so







Le long métrage des Frères Poiraud est l’ovni de cette saison estivale. C’est un grand n’importe quoi, déjanté, sans réelle consistance scénaristique. Ils se sont laissés aller à réaliser leurs délires. Vous avez sûrement vu la pub de la BNP où des vaches tombant du ciel se transforment en extraterrestre, petit produit de l’imagination de ses deux frères. Pour revenir à leur premier long métrage, il est assez difficile de le recommander. Si vous aimez Benoît Poelvoorde, allez-y ! Si vous appréciez les jeux d’acteurs de Jean-Pierre Marielle et Vanessa Paradis, allez-y ! Si vous avez du mal à résister à ce qui sort de l’ordinaire, n’hésitez plus ! Pour les autres, passez votre chemin à moins que vous n'ayez vraiment rien d'autre à faire en ce mois d'août.

Ann'so