<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d6893238\x26blogName\x3ddarsh+vous+parle+de+cin%C3%A9ma\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://monsieurdarsh.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://monsieurdarsh.blogspot.com/\x26vt\x3d2670016105515121770', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

Blood and Bones

15/08/2005







Le long-métrage « Blood and Bones » est une chronique terrifiante de la vie d’un monstre de violence et de vilenie incarné magistralement par maître Takeshi Kitano.

Racontant la vie d’un immigré nord-coréen venu faire fortune au Japon, le film met en scène les pires moments de l’existence d’une famille sous le joug d’un être bestial et violent, violeur chronique et meurtrier occasionnel, et qui finira par détruire physiquement et moralement les siens.

Si le réalisateur ne prend jamais la peine d’expliquer pourquoi et comment son personnage est aussi violent et cruel, on reste hypnotisé et fasciné devant une telle horreur, une telle bestialité. Transcendé par l’interprétation grandiose de Takeshi Kitano, ces chroniques de la vie quotidienne nous embarquent pour 2h20 atroces, dans des décors magnifiques, rehaussés par la mise en scène sérieuse de Yoichi Sai et la musique remarquable Tarô Iwashiro.

Layer Cake







« Layer Cake » appartient à ce genre de long-métrage des plus sympathiques et qui passent totalement inaperçus lors de leur sortie en salle. C’est un peu tard pour en parler, mais je voulais revenir sur ce film sans prétention qui m’a fait passer un excellent moment.

XXXX, c’est son nom, est un dealer de cocaïne ultra-réglo et respecté. Il paie dans les temps, ne cherche pas d’embrouilles, garde son profil bas et paie ses impôts. Il décide de raccrocher quand survient une offre du big boss qu’il ne peut pas refuser. Tout dérape quand les meurtres et règlements de compte s’enchaînent autour d’une cargaison qui a tout l’air d’avoir été volée.

Daniel Claig incarne XXXXX au milieu de tout un tas de seconds rôles tous plus barrés les uns que les autres. Ni meilleur que les autres, ni cool, ni glamour, XXXXX est un vrai truand, un professionnel. Si les personnages sont réussis c’est également le cas de l’histoire elle-même, inspirée du roman éponyme de J.J. Connolly. Drôle, inventif, farfelu quoique encroûté ça et là de quelques scènes inutiles, « Layer Cake » se laisse regarder avec un certain plaisir malsain.

Une narration efficace, une ambiance réussie, une musique bien choisie et une réalisation soignée font du long-métrage de Matthew Vaughn une vraie réussite. Ne passez pas à côté de ce polar anglais stylé et foncièrement sympathique.

Les 4 Fantastiques

04/08/2005







Marvel et Stan Lee ne sont pas toujours parvenus à systématiquement sortir au cinéma des adaptations réussies des Comics dont ils possèdent les droits. Si Spider-Man et X-Men s’en sortent plutôt bien, si Hulk est franchement moyen, je crois bien que « les quatre fantastiques » détient sans conteste le titre du plus raté.

Comics culte des années 60, « les quatre fantastiques » raconte comment 4 astronautes et leur mécène se retrouvent exposés dans l’espace à des rayons cosmiques qui vont modifier leur ADN. Dotés de personnalités très différentes, ils devront apprendre à gérer leurs nouvelles responsabilités avec ces nouveaux pouvoirs, et faire face au milliardaire Van Doom, devenu leur nemesis, qui cherche leur extermination à tout prix.

Ne s’attaquant jamais à la personnalité de ses personnages, perclus de scènes ridicules à souhait et encroûté par un casting inégal, « les quatre fantastiques » fait vraiment pitié. Pire, ne se prenant jamais au sérieux, le film plonge les protagonistes dans une vaste blague douteuse et coûteuse dont l'intérêt reste à déterminer.

Si certaines blagues sont drôles, si les effets spéciaux sont réussis, la mise en scène demeure fade et l’ambiance ratée. Ioan Gruffudd (Mr Fantastic) et Chris Evans (La torche) assurent le minimum syndical, Jessica Alba (La femme invisible) est réduite au rôle de blondasse de service (avec du sex-appeal à revendre), tandis que Michael Chicklis (La chose) et Julian McMahon (Doom) sont ceux qui s’en sortent le mieux (normal, ce sont eux qui ont les meilleurs rôles).

Au final ? Un produit ridicule et inutile, aussi vite vu qu'oublié.