<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d6893238\x26blogName\x3ddarsh+vous+parle+de+cin%C3%A9ma\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://monsieurdarsh.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://monsieurdarsh.blogspot.com/\x26vt\x3d2670016105515121770', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

22/11/2004







Sorti au début du mois de novembre 2004 et présenté à Cannes cette année, « Mondovino » est un documentaire de Jonathan Nossiter sur l’univers du vin. A travers des interviews de personnalités aussi diverses que variées (milliardaires américains, modestes vignerons français et brésiliens, importateurs, vendeurs…), le réalisateur cherche à mettre en évidence au cours de son enquête la mondialisation et l’uniformisation des vins.

On en apprend également beaucoup sur un univers secret, fermé, rempli de personnages attachants, d’arrivistes énervants, et de businessman sanguinaires. A travers 3 continents, Jonathan Nossiter parvient à créer une galerie de portraits saisissante, pleine de contradictions. Accessible à tous, ce documentaire soulève des questions pertinentes et tire à boulets rouges sur les effets pervers de la mondialisation. S’il demeure long (2h15 tout de même), l’univers, les propos, et les personnages font oublier les quelques longueurs et répétitions de « Modovino ».

13/11/2004







Vu complètement par hasard, « Birth » s’est révélé être un supplice longuet et prétentieux. L’histoire est celle d’Anna, une femme meurtrie par la mort de son mari Sean et s’apprêtant 10 ans plus tard à sa remarier avec Joseph. Seulement, apparaît un jour un jeune garçon de 10 ans prétendant être Sean. D’abord agaçée, Anna va commencer à croire le jeune garçon qui se souvient de tout ce qu’elle et son défunt mari ont connu.

Ennuyeux, prévisible et encroûté par une mise en scène pénible (les plans séquences interminables), « Birth » n’arrive jamais vraiment à convaincre. Cette histoire de réincarnation ne fascine pas et est plutôt mal amenée par le réalisateur, le britannique Jonathan Glazer. Parfois malsain et frôlant avec la pédophilie, le film dérange dans le mauvais sens du terme. Seul point remarquable : le casting, qui sauve du naufrage cette production. Nicole Kidman est éblouissante, Lauren Bacall ressuscitée. La vraie bonne surprise vient (évidemment) du gamin interprété par Cameron Bright. Pour le reste, inutile de s’y attarder !

10/11/2004







Wong Kar-Wai est en Europe précédé de son immense et mérité succès public et critique pour son film « In the mood for love ». Son dernier long-métrage, présenté au festival de Cannes 2004 et sorti depuis le 20 octobre, s’il n’est pas aussi envoûtant que son prédécesseur, mérite qu’on s’y intéresse.

A Hong-Kong dans les années 60, un écrivain se lance dans la rédaction d’une œuvre de science-fiction baptisée « 2046 ». En manque d’inspiration, il se remet à penser aux différentes femmes qu’il a connues au cours de son existence de solitaire. Chacune à leur manière, elles ont marqué la mémoire de l’auteur et vont nourrir son imagination.

La première impression, qui a tendance à persister, à propos de « 2046 » est qu’on a l’impression de voir le même film que « In the mood for love » mais en moins bien. Même époque, même équipe, mêmes comédiens, mêmes thèmes… peu d’innovations en somme ! La comparaison est permanente et ne tourne jamais à l’avantage du dernier long-métrage de Wong Kar-Wai et sa pléiade de stars. Pire, « 2046 » prit à part demeure répétitif dans sa narration et finit par lourdement tourner en rond.

Néanmoins, si on prend le film à part entière et sans le comparer à l’œuvre précédente de son réalisateur, ses qualités intrinsèques sont indéniables. Les rares effets spéciaux sont remarquables, les comédiens sont exceptionnels (Tony Leung en tête), la musique sublime et la mise en scène impeccable.

Si l’on prend « 2046 » comme tel, il est indéniablement réussi et sort facilement du lot. Toutefois, il ressemble trop à « In the mood for love » et demeure trop répétitif pour véritablement marquer le spectateur. On pouvait attendre mieux de Wong Kar-Wai