<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://draft.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d6893238\x26blogName\x3ddarsh+vous+parle+de+cin%C3%A9ma\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://monsieurdarsh.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://monsieurdarsh.blogspot.com/\x26vt\x3d2670016105515121770', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

Les Indestructibles

04/12/2004



A force d’avoir enchaîné des succès planétaires (mérités), il n’est plus nécessaire de présenter Pixar. Le studio américain d’animation à l’origine des « Toy Story », « Monstres et Cie » ou encore de l’inévitable « Nemo », revient encore une fois encroûté de son association avec Disney, association qui d’ailleurs s’achèvera avec « Cars » dont la sortie est prévue pour la fin de l’année 2005.

« Les indestructibles » raconte l’histoire de super héros, autrefois valeureux et adulés, tombés malgré eux dans l’anonymat et le secret suite à une succession de lois absurdes. Cette juridiction est d’autant plus dure à accepter pour Mr Indestructible, le plus valeureux et aimé des héros, qui se retrouve expert en assurances. Il entretient ses souvenirs avec son meilleur ami Frozone avec qui il continue à remplir son devoir de super héros de la manière la plus discrète possible. Mais lorsque se présente à lui l’occasion d’utiliser à nouveau ses pouvoirs pour une mission top secrète sur une île lointaine, il bondit sur cette offre sans se douter qu’elle va servir les desseins d’un être machiavélique.

La plus grosse faiblesse des « Indestructibles » vient indubitablement de son scénario. Classique, ultra prévisible et long à se mettre en place, les « Indestructibles » est en fin de compte un long-métrage qui ne raconte rien. Paradoxalement, c’est ce même scénario qui procure une liberté inouïe autorisant une créativité visuelle jubilatoire et d’une densité incroyable. Pour leur premier film avec des personnages humains, les artistes du studio Pixar se moquent allègrement de l’univers des Super Héros et de celui des James Bond avec une grande réussite. Car en effet, les références incessantes et la créativité des « Indestructibles » en font un film particulièrement drôle.

En termes de réalisation, il est effrayant de constater qu’on ne fait presque plus attention aux images des long-métrages d’animation alors que leur développement prend encore plusieurs années. On est habitué à une telle qualité qu’on en deviendrait presque blasé. Pourtant, le spectateur peut se rassurer : l’animation est sublime, les couleurs explosent, et le réalisme incroyable même si une large place est laissée au délire et au style. Car en effet, les « indestructibles » a fait le pari d’imposer un style très déformé avec exagération des traits, à l’instar de l’excellent « âge de glace ». Il faut aimer bien entendu, mais le pari est osé et l’intention louable.

Enfin, on peut réellement parler de casting vu la tendance actuelle des films d’animation à recruter des guests pour le doublage des personnages. Pour la VO sont donc présents Craig T. Nelson, Holly Hunter et surtout l’excellent Samuel L. Jackson. La distribution française s’aligne de plus en plus sur cette tendance et propose pour « les indestructibles » Lorie, Amanda Lear, PPDA ou encore Bruno Salomone…

Si les « indestructibles » ne sont pas la meilleure production des studios Pixar, il reste indubitablement sympathique. S’il ne brille pas par son histoire, c’est sa réalisation, sa créativité et son humour qui sauvent le film de la banalité et qui en font un long-métrage à voir.