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30/06/2004







Le documentaire au cinéma a le vent en poupe depuis peu, surtout depuis l'explosion du phénomène Michael Moore. C'est donc quasiment sans surprises que l'on se retrouve avec "Supersize me", documentaire sur la malbouffe et le pourquoi de l'obésité chronique américaine par Morgan Spurlock. Adoptant les mêmes règles que son aîné, le réalisateur/cobaye alterne interview, faits et expérimentations avec un certain talent.

Plusieurs choses à déplorer cependant. D'abord le message qui ne sera nouveau pour personne... l'impact et la volonté du documentaire sont donc partiellement en question. La réalisation ensuite : la caméra numérique a tendance à rendre chaque image et chaque plan infiniment laid. Inutile donc de voir ce film au cinéma. Heureusement l'ensemble est ponctuellement agrémenté d'illustrations et d'animations bien réalisées.

L'ensemble se laisse toutefois agréablement regarder, surtout devant l'avalanche d'arguments effrayants. Drôle, bien documenté et surtout alarmant, le documentaire de Morgan Spurlock mérite largement d'être vu.







Le film "Zombies" de George A. Romero est une obscure série B absolument culte, par conséquent lorsque son remake - "L'armée des morts" - a été annoncé, j'étais à la fois dégoûté et intrigué. Dégoûté parce que la facilité de recycler du travail déjà fait est écoeurante ; intrigué parce que la bande-annonce était rudement bien fichue. Le mieux dans ces cas là est d'aller voir en salle ce que ça donne... et le résultat est saisissant !

"L'armée des morts" reprend dans ses grandes lignes le même pitch que son aîné : du jour au lendemain, des hordes de zombies apparaissent sans que personne ne sache réellement pourquoi. Un petit groupe parvient à se réfugier dans un "mall" et cherche à survivre. Là où l'original était une critique de notre système de consommation, le remake se densifie au niveau du scénario tout en perdant au passage son message. Le but du réalisateur a changé d'un film à l'autre, passant de l'alter-consumérisme à une vicieuse et efficace volonté de faire peur.

Gore à souhait, décadent, sombre, le remake est un vrai plaisir des yeux. L'insertion d'effets visuels intéressants et de caméra numérique crée une excellente ambiance et une atmosphère efficace. Les zombies sont moins lents et pataud et donc perdent de leur charme kitch. Mais en même temps ceux-ci gagnent en horreur.

Parallèlement aux scènes d'effroi qui ponctuent allègrement le long-métrage, on peut également se réjouir de son humour franc et décalé. Le film gagne aussi en densité grâce à un casting remarquable (l'immense Ving Rhames en tête) malgré la galerie de personnages clichés.

"L'armée des morts" - en anglais 'Dawn of the dead', la baseline initiale du film de Romero - réussit son pari de faire peur et s'éloigne du simple remake grâce à un scénario (un tantinet) plus élaboré, des effets visuels saisissants et un casting excellent.

19/06/2004







L'animation coréenne a encore beaucoup de mal à se faire reconnaître et à sortir de l'ombre que lui fait la japanimation, certainement la plus distribuée et la plus connue du grand public. En outre, ce n'est pas avec "Wonderful Days" que l'animation coréenne obtiendra ses lettres de noblesses, mais elle réussira au moins à prouver avec ce long-métrage qu'elle ne sera plus autant obscurcie par la production japonaise.

Toutefois, pour parvenir à toucher le grand public et faire un film beaucoup plus marquant, le plus grand travail reste à faire au niveau de l'histoire, vue, revue et rerevue pour tout amateur de SF : en 2142, la guerre et la pollution a finit par détruire l'équilibre écologique de la planète. Les survivants sont divisés en deux castes : les Marr, qui vivent sur dans les débris et avec une pollution omniprésente, et les habitants d'Ecoban, qui maîtrisent la technologie (basée sur la pollution) et ont recréé un semblant de nature. Ceux d'Ecoban veulent se débarrasser des Marriens pour engranger encore plus de pollution, mas la résistance veille.

Un scénario basique donc, mais servi par une réalisation exceptionnelle. "Wonderful days" est un long-métrage mélangeant 2D, 3D, et même des maquettes, pour un résultat saisissant. J'ai toutefois eu du mal à rentrer dans un univers pareil, le style étant assez particulier et jure parfois tant le mélange 2D-3D se voit. L'animation est vraiment très bien faite, la 3D par contre est inégale : parfois sublime, parfois manquant de consistance et de poids pour paraître vraiment réelle.

Au niveau du travail sur la forme, les studios coréens n'ont pas à rougir de leur savoir faire remarquable, le plus grand défi qui les attend étant essentiellement scénaristique. D'importants points ont été marqués avec ce film, ce qui laisse présager, je l'espère, une meilleure exportation des films coréens, trop longtemps dans l'ombre de la japanimation.

10/06/2004







Un film des frères Coen est toujours un événement... "Barton Fink", "Fargo", "The Big Lebowski" ou encore "The barber" sont des films remarquables, mais depuis ce dernier, il semblerait que les fameux frères manquent d'inspiration. Après un "Intolérable cruauté" sans grand intérêt, la même tendance se confirme avec "Ladykillers". Certes, le film jouit d'une ambiance sympathique, d'un casting irréprochable, d'une musique efficace... et après ? L'histoire est sans grand intérêt et c'est vraiment à se demander quel était le but du film, d'autant plus qu'il s'agit d'un remake. Autre point qui m'a profondément agaçé : jouer avec l'humour "black connection" encore et encore. Petite mise au point : "Ladykillers" EST drôle, mais n'est pas passionnant. "Laydkillers" EST un film symathique, mais les frères Coen ont fait beaucoup plus drôle et surtout plus original. Dommage donc ! Rendez-vous pour le prochain !

02/06/2004







Faire une critique du troisième long-métrage tiré des aventures du plus célèbre sorcier de la planète sans jamais avoir lu un seul des livres ? C'est possible ! C'est peut-être même un avis plus objectif que celui d'un fan... Bref ! "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" se laisse regarder avec un certain plaisir, même s'il subsiste d'effroyables longueurs (2h20!). Les jeunes comédiens ont beaucoup changé et s'affirment dans leur rôle... c'est d'autant plus agréable de voir cette continuité maintenue dans le casting au fil des films !

Le réalisateur a également changé et l'ambiance s'en ressent. Moins féerique, plus sombre et assez effrayant pour des enfants, "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" change radicalement de l'ambiance des précédents films de Chris Colombus, plus habitué aux films pour enfants. Car en effet ce n'est manifestement pas le cas de la saga Harry Potter qui aborde des thèmes assez adultes, et met en scène des personnages parfois torturés, Harry en tête qui semble s'assombrir, s'énerver... côté obscur ? A noter la prestation toujours aussi impeccable de Gary Oldman.

Le plus dérangeant pour quelqu'un comme moi qui n’ai jamais lu les livres, c'est une désagréable impression de passer à côté de beaucoup de choses, de beaucoup de détails malgré la lenteur et la longueur du film. Limité par cet espace temps, le long-métrage parait incomplet... dommage de ne pas parier sur des films de 3h ! Surtout que le spectacle est sympathique et les effets spéciaux extrêmement bien réalisés.

Au final ? Je ne regrette absolument pas d'avoir vu ce film sympathique encroûté par une longueur pénible et finalement son manque de consistance.