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Danny the dog

28/01/2005







Dernière production des studios EuropaCorp à sortir dans l’hexagone, « Danny the dog » a été écrit par Luc Besson et réalisé par son homme de main, Louis Leterrier, déjà réalisateur pour lui du « Transporteur ». Le résultat est à nouveau mauvais, à se demander s’il ne s’agit pas d’une marque de fabrique des films produits par Besson.

Bart (Bob Hoskins) est un truand qui a élevé comme un chien Danny (Jet Li), un jeune homme d’origine asiatique qu’il a trouvé enfant, et qu’il utilise comme arme lorsqu’un mauvais payeur se présente à lui. Au cours d’un règlement de comptes, Danny parvient à s’échapper et est recueilli par Sam (Morgan Freeman), un accordeur de pianos qui l’a déjà croisé. Avec l’aide de sa fille adoptive Victoria (Kerry Condon), ils parviendront à libérer Danny de sa condition de bête et l’affranchir de toute violence.

Si le concept de base est séduisant, il finit par s’engluer dans la médiocrité, encroûté par des invraisemblances criardes et une volonté affichée de pondre un sempiternel film de baston / action. Pire, on ne s’attache pas une seule seconde à l’histoire qui se révèle être d’une prévisibilité navrante.

Néanmoins, Louis Leterrier parvient à tirer vers le haut le film grâce à une réalisation impeccable : son talent pour la mise en scène est indéniable, le long-métrage est énergique sans être abrutissant. L’image est terne, sale et colle parfaitement à l’ambiance du milieu et de la ville, ambiance par ailleurs renforcée par la remarquable musique de Massive Attack.

L’autre point qui sauve le film du naufrage est son casting totalement hallucinant. Jet Li est formidable et confirme qu’il est bien plus qu’un simple maître en art de donner des baffes. C’est une vraie valeur ajoutée par rapport aux autres comédiens monolithiques du genre. Besson a eu également l’intelligence de faire appel à des valeurs sûres du cinéma en les personnes de Bob Hoskins et Morgan Freeman. La portée de leurs rôles est somme toute limitée mais comme à leur habitude ils signent tous deux une prestation remarquable.

Globalement bien fichu et aidé par un casting exemplaire, « Danny the dog » évite de peu la débâcle totale. Confirmant le talent de Louis Leterrier à la réalisation et la médiocrité de Besson à l’écriture, « Danny the dog » ne mérite toutefois pas un fiasco total et trouvera sans doute son public.

Tu marcheras sur l'eau

27/01/2005







Le long-métrage de Eytan Fox raconte l’histoire d’un agent du Mossad qui se retrouve affecté à une mission qui, au premier abord, ne l’intéresse pas : servir de guide à un jeune allemand venu rendre visite à sa sœur qui travaille en Israël et vit dans un kibboutz, afin de déterminer si leur grand-père, un ancien officier nazi, est mort.

Sans traiter à fond tous les thèmes qu’il aborde, ce film effleure avec intelligence des sujets aussi variés que l’homosexualité, le regard des israéliens par rapport aux allemands, le regard des allemands vis-à-vis de l’Histoire, etc.

C’est un long-métrage simple et attachant, servi par des comédiens inspirés (Lior Ashkenazi, Knut Berger, et Caroline Peters), une ambiance rafraîchissante et des paysages somptueux. Car une des grandes forces de ce film est aussi de nous dépayser : Israël, Palestine, Allemagne… on voyage énormément, on sourit. Le long-métrage joue avec nos émotions, passant du rire aux larmes, et a l’intelligence de ne pas prendre partie.

« Tu marcheras sur l’eau » est un film simple, sans prétention et terriblement attachant. Une petite merveille à voir avant qu’il ne quitte l’affiche.

Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

06/01/2005







« Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » est l’adaptation cinématographique d’un immense succès de la littérature pour enfants. Reprenant ainsi les trois premiers tomes de la saga « Lemony Snicket's : A Series of Unfortunate Event », le film de Brad Silberling raconte avec un certain talent une histoire originale pour petits et grands.

L’histoire est celle des trois enfants Baudelaire : Violette, Klaus et Prunille, qui voient leur vie brisée lorsque leurs parents disparaissent dans un incendie aussi inexpliqué que mortel. Désormais orphelins et héritiers d’une immense fortune, ils se retrouvent placés chez le compte Olaf, un obscur et cupide parent éloigné, acteur et maître du déguisement, qui ne reculera devant rien pour s’emparer de la fortune.

« Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » est une excellente surprise. L’histoire racontée est prenante et le rythme du long-métrage particulièrement soutenu. Toutefois, si le film est inventif et dense, c’est aussi parce qu’il correspond à trois livres ce qui forcément laisse imaginer un nombre surréaliste de coupes et largesses. Une partie du potentiel de ce long-métrage passe donc à la trappe, d’autant plus que la partie pour « adultes » du récit semble largement édulcorée. Si le film de Brad Silberling est malgré tout une réussite, c’est aussi et surtout grâce à l’univers visuel qu’il a créé. Sombre, élégant, intemporel, et lugubre, ce long-métrage n’est pas sans rappeler le travail démesuré de Tim Burton. La richesse des plans, les couleurs magnifiques et la photo superbe ne peuvent pas laisser indifférent le plus réfractaire des spectateurs.

Brad Silberling a eu également la chance d’avoir pour son long-métrage d’excellents comédiens en très grande forme. L’exubérant et protéiforme Jim Carrey atteint des sommets de délire et d’interprétation, tandis qu’un nombre ahurissant de stars se bousculent au générique : Meryl Streep, Jude Law, ou encore Dustin Hoffman.

« Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » est une excellente surprise et nous prépare à merveille pour le futur – et espérons-le – grandiose Tim Burton qui a choisit d’adapter un monument du roman jeunesse, « Charlie et la chocolaterie » de Roal Dahl.