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The President's last bang

10/10/2005







De plus en plus de films nous proviennent de Corée du Sud, sorte de nouvel eldorado cinématographique pour la critique internationale. Ce pays qui connaît un formidable essor, vit au quotidien dans l’angoisse de l’explosion d’un conflit avec ses voisins, et on a parfois l’impression qu’ils produisent des films comme si c’était à chaque fois le dernier.

« The President’s last bang » est un thriller politique plutôt efficace qui retrace à la fin des années 70 l’assassinat du Président dictateur de la République de Corée par le chef de la CIA coréenne. Si parfois on peut se retrouver perdu entre toutes les agences rivales, entre tous les intérêts conflictuels, la dimension historique et la reconstitution de l’époque fascinent.

La mise en scène est efficace, avec de sublimes travellings ou plans séquences, et le casting particulièrement réussi. Le plus surprenant vient plutôt du scénario qui partage le long-métrage en deux parties très distinctes. Un peu déroutant certes, mais « The President’s last bang » demeure passionnant de bout en bout grâce à sa réalisation, son point de vue satyrique et l’absurdité sous-jacente de l’histoire. Un film étonnant, une très bonne surprise que l’on doit à Im Sang-soo.

Les frères Grimm







Terry Gilliam est un immense réalisateur. C’est sans doute la raison pour laquelle je me dis qu’il doit renier à demi-mot « Les frères Grimm » qui n’est rien de plus qu’un simple film de commande, fade et sans grand intérêt.

« Les frères Grimm » raconte l’histoire de Will et Jacob, deux escrocs qui, avec l’aide de leurs acolytes, vivent de la crédulité des gens simples en mettant en scène des démons et esprits maléfiques à travers d’ingénieux mécanismes. Leurs affaires vont bon train jusqu’à ce que les autorités, au courant de leurs exactions, décident de les arrêter puis de les forcer à se rendre au hameau de Marbaden où plusieurs petites filles ont disparu dans la forêt voisine, lieu où semble régner une puissante et ancienne magie.

Le film de Terry Gilliam est plutôt long (1h55) et surtout très lent à se mettre en place. L’ennui chronique qu’il suscite est toutefois rattrapé par les somptueux décors qui ponctuent régulièrement le film. Néanmoins, le reste du long-métrage est extrêmement inégal et peine à sortir du lot : parfois les effets spéciaux sont remarquables, parfois ils sont pathétiques et ratés. Idem pour le casting : Matt Damon et Monica Bellucci sont épouvantables, Heath Ledger est désespéramment neutre, tandis que Jonathan Pryce (un fidèle de Terry Gilliam) et Peter Stormare éblouissent de leur classe le film.

Si « Les frères Grimm » rend un bel hommage à l’univers des contes, son manque de poésie est flagrant. Encroûté par un scénario peu intéressant, les rares bijoux de mise en scène concoctés par Terry Gilliam finissent même par nous échapper. Une grande déception donc, surtout compte tenu du potentiel du film.