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Avec ses films d’animation, Pixar a ouvert une nouvelle voie pour l’exploitation cinématographique. Devant les succès des « Toy story », d’autres studios se sont bien évidemment lancés dans l’aventure numérique comme la Fox (« l’âge de glace ») ou encore Dreamworks (« Shrek »). Mais la vraie référence du genre, c’est toujours Pixar qui la détient avec le succès astronomique du « monde de Némo ». Il fallait donc s’attendre à retrouver un film d’animation proposant un univers sous-marin… c’est ce que nous propose « gang de requins », sans toutefois la même réussite.

D’un côté se trouve Oscar, poisson feignant et bavard ne rêvant que de gloire. De l’autre, on a Lenny, un requin végétarien et héritier malgré lui de l’empire de son père, le terrible Don Lino. Alors que Franckie, le frère de Lenny, s’apprête à dévorer Oscar, le requin reçoit par accident une ancre de bateau de plein fouet et meurt. Va naître de ce malheureux incident une association des plus originales : alors qu’Oscar se déclare comme un tueur de requins protecteur de la barrière de corail, Lenny va l’aider dans cette mascarade afin de disparaître aux yeux des siens.

Beaucoup de choses ne fonctionnent pas dans ce film. D’une part, le scénario n’est pas franchement très original et distille en plus des moments sirupeux et dégoulinants de bons sentiments qui le rendent presque insupportable. Le long-métrage est ultra prévisible et les thèmes abordés sont vus, revus et rerevus. D’autre part, il faut arriver à supporter le design global des personnages, massivement anthropomorphe et pas franchement réussi. Les traits sont exagérés, les couleurs sont parfois d’un goût douteux, et la modélisation globale des personnages poissons laisse à désirer. A force de vouloir trop « humaniser » les poissons et les faire ressembler à leurs doubleurs américains, l’allure globale du film et des protagonistes en particulier semble ratée. Enfin, le long-métrage de Dreamworks fait furieusement écho au « monde de Némo ». On ne peut ainsi s’empêcher de faire des comparaisons et de se dire que « gang de requins » surfe sur l’effet de mode du film de Pixar qui visuellement parlant l’emporte haut la main.

Mais il devient important ici de préciser que ces deux long-métrages de s’adressent définitivement pas au même public. Là où « le monde de Némo » était massivement orienté grand public, « gang de requins » vise plutôt un public plus âgé. Avec ses références incessantes au cinéma (« le parrain », « les affranchis » et autres), à la musique (très orientée culture ghetto et hip-hop), et à la vie citadine en général (tout y passe, du sushi bar (!) aux couvertures de magasines, en passant par la télévision, le ghetto, les pubs, etc.), la barrière de corail est un véritable microcosme urbain appelant une grande culture générale et entraînant une richesse visuelle ahurissante.

Car si la modélisation des personnages laisse à désirer (c’est un style, il faut aimer), la densité visuelle de l’univers créé est incroyable. De ce point de vue là, « gang de requins » explose littéralement « le monde de Némo », beaucoup plus proche d’une forme de réalité malgré bien entendu ses délires. Là où le long-métrage de Pixar se fait également battre, c’est au niveau du doublage qui prend avec le film de Dreamworks des proportions dantesques. Réunissant Will Smith, Robert De Niro, Renée Zellweger, Jack Black, Angelina Jolie, Martin Scorsese ou encore Peter Falk, « gang de requins » réinventent presque le concept de guest. Jubilatoire et hilarant, le doublage est une pure merveille : les dialogues sont, malgré le scénario, souvent saisissants, et on sent que les comédiens ont prit un réel plaisir à faire partie de cette aventure.

Au final, « gang de requins » m’a semblé moyen. S’il ne brille pas par son originalité avec une histoire sans intérêt et prévisible, s’il ne brille pas non plus par sa réalisation inégale, le long-métrage des studios Dreamworks affiche néanmoins une densité visuelle extraordinaire et un casting grandiose en VO. Reste également cette désagréable impression que Dreamworks a voulu profiter de la « folie » post-Némo pour nous fourguer un film décevant. Malgré tout, la richesse de l’univers et les références incessantes, en plus du doublage, sauvent un long-métrage qui, finalement, aurait pu être bien pire. Rendez-vous pris avec Dreamworks pour la sortie de leur prochain film d’animation, « Madagascar », affichant d’entrée Chris Roch, David Schwimmer, Ben Stiller et Jada Pinkett Smith au doublage.

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