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« Mean creek » a été présenté en 2004 au Festival de Sundance et à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes. Cette sélection plutôt flatteuse me paraît quelle que peu inappropriée pour ce film qui, s’il n’est pas médiocre, frôle le néant de la créativité.

Aux Etats-Unis, un groupe de collégiens, lassés de se faire taper par Sam, la grosse brute attardée locale, échafaudent une vengeance : à l’occasion d’un faux anniversaire, ils proposent à Sam de venir à une balade en bateau en vue de l’humilier. La journée s’écoule, et Sam n’apparaît plus aux yeux des autres comme un tortionnaire mais comme un enfant mal dans sa peau. Alors qu’ils envisagent d’annuler leur plan, un mot de trop de Sam fait tout basculer dans une spirale d’horreur.

Extrêmement prévisible, « mean creek » devient très vite long. Le soi-disant « événement », à savoir la mort de Sam, ne survient qu’au bout d’une heure, le peu de temps restant étant consacré à « l’après ». L’unité de temps a été pour moi la choisie en ce sens où l’histoire était tellement prévisible qu’il aurait mieux fallu arriver plus vite à l’accident, et travailler plus longuement sur la psychologie des personnages. Heureusement, le film est sauvé du naufrage par un casting convaincant, une excellente ambiance et une très bonne musique.

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