Michel Gondry, clipper de génie de son état, débarque pour un nouveau long-métrage au titre charmant : « eternal sunshine of the spotless mind ». Même s’il est indubitablement meilleur que « Human Nature », le dernier film de Gondry m’a laissé perplexe : j’ai eu beaucoup de mal à déterminer si je l’avais aimé ou non.
Joel et Clementine sont séparés. Cette dernière décide d’oublier toute leur histoire et s’adresse au Dr Mierzwiak et sa société, Lacuna Inc. Joel le découvre a ses dépends lorsque Clementine ne le reconnaît pas et sort avec un autre. Effondré, il décide lui aussi de se faire effacer la mémoire. Deux techniciens s’occupent alors de lui, mais pendant que ses souvenirs défilent, Joel, à l’intérieur de son propre esprit, redécouvre sa passion pour Clementine et lutte comme il peut contre le processus de Lacuna Inc.
Le scénario, encore une fois signé par Charlie Kaufman, est inventif mais il a du mal à tenir la longueur, et « eternal sunshine… » devient répétitif. Par ailleurs, pour avoir vu tous les films de la bande Kaufman/Gondry/Jonze, j’ai à chaque fois l’impression de voir le même genre de cinéma : pour éclipser les faiblesses du scénario qui généralement ne repose que sur une bonne idée, le réalisateur compense par des trouvailles visuelles, une inventivité dans la mise en scène, et un montage sciemment alambiqué.
Toutefois, le long-métrage de Michel Gondry possède de nombreuses qualités. Son histoire touchante, servie par des interprètes en état de grâce, est un réel bonheur. Les images saisissantes et une musique toujours juste renforcent l’impression de maîtrise de la réalisation.
Délire absolu, casting remarquable, ambiance réussie et histoire charmante font de « eternal sunshine… » une réussite. Il n’en demeure pas moins que les faiblesses du scénario, le montage chaotique et les répétitions peuvent la longue ennuyer. Difficile de se décider donc, même si l’originalité du film pèse définitivement en sa faveur.
QUOI ? Pas original le scénario ? J'ai été justement étonné par l'histoire parralèle avec Kirsten Dunst, la fin où on comprend qu'en fait c'était une re-rencontre, ce genre de petites trouvailles ...
En tout cas, ce film m'a foutu un sourire niais :)
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