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Kingdom of Heaven







Ridley Scott est un monument du cinéma. Monument de honte quand il réalise « A armes égales » ou « Hannibal ». Monument de génie quand il invente la science-fiction dans « Alien » et « Blade Runner » ou quand il redéfinit le péplum dans « Gladiator ». Ridley Scott est le cinéaste des extrêmes, capables de pondre des bouses ou d’accoucher de chef-d’œuvres. La sortie d’un de ses films est donc toujours attendue histoire de savoir dans quelle catégorie va se retrouver son dernier long-métrage. Malheureusement pour nous, « Kingdom of Heaven » appartient à la première catégorie, celle des films ratés de Ridley Scott.

Balian est forgeron dans un petit village français. Il vient de perdre sa femme et son enfant et est détesté par les habitants. Sa vie change quand des croisés passent par son village ; l’un deux prétend être son père et lui demande de le rejoindre pour aller défendre Jérusalem. En acceptant, le jeune forgeron va se retrouver chevalier, amoureux d’une reine inaccessible, serviteur d’un roi mourrant et ultime défenseur de la ville de Jérusalem, assiégée par les hommes du roi Saladin après une malheureuse initiative guerrière des Templiers. Visionnaire, il rêve de paix entre les peuples au-delà des clivages religieux.

L’originalité de « Kingdom of Heaven » est sa volonté de coller au plus près de la vérité historique et archéologique, tout en donnant une certaine densité à ses personnages. Dans sa démarche pédagogique, Ridley Scott oublie l’action et raconte plus ou moins adroitement une histoire qui s’étire pendant près de deux heures trente. Si ses personnages sont captivants et jouissent d’un vrai développement, le réalisateur américain n’est toutefois pas aidé dans ce sens par un manque cruel d’action et un interprète principal trop léger (j’y reviendrai).

La réalisation est toutefois remarquable et les rares scènes de bataille sont réussies. La reconstitution mérite d’être saluée, à l’instar du travail effectué sur les costumes, les armes et les lieux. Les effets spéciaux sont de bonne facture et Ridley Scott arrive encore à nous surprendre dans un genre qui commence pourtant à nous blaser. Trop bavard, « Kingdom of Heaven » souffre également d’un manque chronique d’émotion qui ne permet pas au spectateur de s’intéresser à l’histoire.

Si les dialogues sont parfois ridicules, ils ne sont aidés en rien par la prestation mono-expressive d’Orlando Bloom qui continue de profiter pleinement du succès du « Seigneur des Anneaux ». Même s’il possède cette candeur naturelle des jeunes premiers de films d’aventure, Orlando Bloom est très vite rattrapé par les limites de son interprétation. Heureusement, le film est magistralement tiré vers le haut par les immenses comédiens que sont Jeremy Irons, Liam Neeson ou encore Brendan Gleeson. La vraie bonne surprise vient de la très belle Eva Green, fille de Marlène Jobert, qui signe une prestation délicate et sincère.

Plus intelligent, plus humain et plus complexe qu’il n’y paraît, le dernier long-métrage de Ridley Scott est avant tout raté à cause de son manque cruel d’émotion, de ses bavardages incessants, de l’absence d’action et de son interprète principal trop monolithique.

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