Hotel Rwanda
« Hotel Rwanda » raconte l’histoire vraie du gérant de l’hôtel des « Milles Collines » à Kigali, Paul Rusesabagina, qui, confronté au génocide rwandais et à l’abandon de la Communauté Internationale, décide d’ouvrir les portes de son hôtel aux Tutsis menacés d’extermination par les milices Hutus.
Héroïsme, abnégation, émotion et histoire vraie sont les recettes typiques des productions hollywoodiennes et des machines à Oscars habituelles. Si « Hotel Rwanda » n’échappe pas à la règle en proposant un récit consensuel, linéaire et sans surprises, il faut toutefois souligner la qualité globale du film et de la reconstitution. Riche en émotion, le film de Terry George n’est pas non plus avare en violence. La grande force du film réside en fait à sa capacité à nous mettre mal à l’aise, à nous confronter avec notre propre passivité.
On se souviendra également de la remarquable prestation de Don Cheadle qui se voit enfin offrir un premier rôle d’envergure. Le reste du casting n’est pas en reste avec les présences remarquables de Sophie Okonedo, Nick Nolte et Joaquin Phoenix. A noter la présence anecdotique mais sympathique de Jean Reno.
Si le film est bien réalisé et plutôt dense avec plusieurs histoires parallèles, la pudeur et la retenue dans la mise en scène des massacres et l’absence de parti pris font du long-métrage de Terry George une œuvre trop lisse et perturbante de part son mutisme et sa légère hypocrisie.
Il serait toutefois dommage de s’arrêter à ces quelques défauts devant la qualité globale de la mise en scène, des comédiens, de l’histoire et surtout de sa volonté de nous faire réfléchir à notre propre conduite. Si « Hotel Rwanda » est prévisible, il reste un film tout à fait correct.
"génocide rwandais" génocide TUTSI bordel! TUTSI! (j'ai l'air d'une hystérique comme ça mais c'ets important, on n'a pas voulu tuer des rwandais mais des tutsis)
6:55 PM
(oui ça se voit pas mais j'passe desfois voir ton blog hein! :o))
7:27 PM
"l’absence de parti pris" le fait est que, bien que ce soit un hutu "gentil" c'ets l'histoire d'un hutu qui est relatée... c'ets normal que le parti pris soit un peu mis de coté (ouais j'repasse un coup :D)
7:55 PM
J'ai lu qu'au contraire la pudeur et la retenue dans la mise en scène des massacres était un point fort du film ... que cela évitait le pathos excessif à l'américaine ... ;-)
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