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A history of violence







David Cronenberg fait partie des plus grands réalisateurs en activité. Avec un univers très particulier, il s’est forgé une réputation de maître du gore, et de l’organique. Réalisateur de classiques de l’horreur tels que « Chromosome 3 », « Scanners », « Vidéodrome », ou encore « La Mouche », David Cronenberg a prouvé qu’il est aussi un véritable auteur en mettant en scène « Faux-semblants », « Le festin nu », « Crash » et « Spider ». Il nous revient cette année après avoir présenté à Cannes son dernier long-métrage en date, « A history of violence », film vraisemblablement de commande mais thriller classique et honnête avant tout.

Tom Stall est un membre actif de sa ville. Travailleur émérite, père de famille exemplaire et mari aimant, sa vie bascule quand il abat en légitime défense les deux malfrats qui menaçaient la vie des employés et des clients de son restaurant. Il s’en sortira blessé, mais surtout deviendra le héros de la petite bourgade et l’égérie des médias locaux. Alors qu’il essaie de reprendre une vie normale, débarque Carl Fogaty, un gangster de la côte Est persuadé de reconnaître en Tom un certain Joey, dont le passé semble des plus violents.

Adaptation du comics de John Wagner et Vince Locke, « A history of violence » est un thriller sanglant qui met en scène l’influence de la violence sur les individus. Si l’accès de violence de Tom est justifiable par rapport à la situation, à aucun moment le film ne cherche à la glorifier ou à en être le défenseur. Au contraire, le long-métrage de Cronenberg montre les conséquences des actes brutaux et fait passer l’idée que la violence est inhérente à l’espèce humaine. L’enjeu du film est donc de nous faire réfléchir sur notre propre approche de la violence, sur notre faculté de refuser ou pas de céder à la facilité.

La violence ici représentée est au cœur du film et nous est montrée de manière réaliste et brutale. Les impacts sont douloureux, les coups font mal. On retrouve d’ailleurs la petite touche gore de Cronenberg avec son amour pour l’organique dans plusieurs scènes du film, où la surenchère est perpétuelle et ferait même presque office de leitmotiv : plus le personnage de Tom redevient ce qu’il est, plus sa violence devient extrême. Ce constat peut d’ailleurs être mis en relation avec le travail époustouflant réalisé sur la lumière et les couleurs qui s’assombrissent à mesure que le personnage principal bascule dans la violence et retrouve sa personnalité d’origine.

Si le film tient aussi bien la route, c’est aussi grâce à un quatuor de comédiens exceptionnels. Viggo Mortensen tient le rôle principal, celui de Tom/Joey, et nous gratifie d’une prestation mémorable, complètement hystérique, et à l’opposé des rôles à travers lesquels on l’a découvert (« Seigneur des Anneaux » et « Hidalgo »). Sa femme est interprétée par Maria Bello, surtout connue chez nous pour son rôle dans la série « Urgences ». Ici, elle campe avec passion le rôle terrible d’une femme dont l’univers s’effondre. S’opposent à deux deux truands, deux gueules, celles de William Hurt et d’Ed Harris. On retrouve chez les deux personnages une arithmétique morbide et meurtrière fascinante, ainsi qu’une explosivité sous-jacente remarquable. On retrouve également la petite touche de Cronenberg dans le personnage de Fogarty, joué par Ed Harris, avec cette science de la mutilation et du macabre – marque du réalisateur – que l’on identifie dans sa cicatrice.

La réalisation soignée, la musique d’Howard Shore, et les changements de rythme incessants de l’histoire finissent de consacrer « History of violence » comme un des films de l’année. Effrayant et jubilatoire, intelligent et brutal, la dernière réalisation de David Cronenberg est sublime et aurait méritée d’être récompensée à Cannes. Peut-être que ses ressorts classiques et son histoire linéaire n’étaient pas assez audacieux pour le prétentieux jury cannois…

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3:10 PM

J'ai été le voir un vendredi soir après un DS de phys et j'ai adoré. pas vu le temps passer et -oh surprise- je n'ai absolument pas vu aragorn dans Viggo M.  



11:31 PM

anonymous c'était moi (fuck it!)  



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