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The Island







Michael Bay est un réalisateur connu pour sa manie hystérique de tout faire exploser et sa maîtrise absolue de la mise en scène du chaos. Réalisateur de blockbuster comme « Bad Boys », « Rock », « Armageddon » ou encore « Pearl Harbor », Michael Bay tourne le dos à son ancien producteur, Jerry Bruckheimer, et réalise « The Island », film d’anticipation musclé qui allie remarquablement détente cérébrale et effort scénaristique.

Dans un futur proche, la Terre entière est contaminée et les rares survivants sont parqués dans des lotissements spartiates. Leur seul espoir : l’île, dernier paradis sur Terre, dont l’accès s’obtient en gagnant à la Loterie. En réalité, tout ceci n’est qu’un gigantesque mensonge organisé pour maintenir dans un état semi-végétatif des clones, vendus comme de simples produits, promesse d’une prolongation de la vie de leurs fortunés commanditaires. Lincoln Six-Echo est le premier à remettre en question le système et parviendra à s’échapper avec Jordan Two-Delta. Rien de ce qu’ils ont vécu ne les a préparé à ce qu’ils trouveront dehors.

Habile mélange de tout un tas de films et de livres (« la vérité avant-dernière » de Philip K. Dick entres autres), « The Island » ne brille peut-être pas par l’originalité de son scénario, mais plutôt par sa remarquable synthèse de toutes ses influences. Le tour de force est d’autant plus important à souligner qu’il sert à un long-métrage vendu comme de la détente pure. Si le film est un peu long (2h15) et totalement prévisible (merci la bande-annonce), son début prometteur et ses scènes d’action finissent par faire oublier la durée du long-métrage de Michael Bay.

L’autre prouesse de ce film est d’avoir réuni un casting international et remarquable. La super star Ewan McGregor est associée à la belle étoile montante Scarlett Johansson pour un résultat efficace, convaincant, et glamour à souhait. Si le premier commence à être habitué aux rôles physiques, sa partenaire quant à elle s’éloigne des petites productions et films intimistes et prouve à quel point elle peut être à l’aise dans un tout nouveau registre. Djimon Hounsou impose de plus en plus son charisme et son vrai talent de comédien dans un rôle physique et ambiguë. Steve Buscemi et Michael Clark Duncan font office de guest star de luxe et remplissent parfaitement leur rôle. Sean Bean enfin, définitivement abonné aux mauvais rôles, continue à engranger les succès et les prestations réussies.

La mise en scène éblouissante de Michael Bay ne laisse aucun répit au spectateur, complètement abruti par les explosions récurrentes et l’hystérie de certains passages. Par ailleurs, « The Island » ne se prend pas du tout au sérieux, permettant au réalisateur de distiller ça et là des scènes à vocation purement comique et vraiment rafraîchissante. D’un autre côté, le long-métrage de Michael Bay est peut-être le seul blockbuster de l’Histoire à mettre en scène l’euthanasie d’une femme enceinte ou une référence aux fours crématoires et aux génocides africains. Au-delà de la mise en scène, la musique remarquable de Steve Jablonsky et les effets spéciaux réussis contribuent à faire de « The Island » un produit abouti.

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