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Cannes 2010, Day 2 : 15/05/10


CHATROOM
PROJECTION => 11:00 /// Un certain regard


Quand le réalisateur de Ring et Dark Water, le japonais Hideo Nakata, s’attaque aux dérives de l’internet sous l’angle des « chatroom » (les forums de discussions), notre cœur défaille par avance !

L’histoire met en scène William, un jeune homme de 17 ans qui crée une chatroom pour les jeunes de son quartier. Plusieurs s’inscrivent et c’est l’occasion pour tous de vider leur sac par rapport à leurs amis, parents, traumatismes, etc. Mais derrière ce qui semble être un banal forum d’échanges, l’insaisissable et perturbé William se sert des révélations des uns et des autres pour les manipuler.

Avec un concept de base intéressant et une mise en scène fascinante des chatroom, Hideo Nakata use de son savoir faire pour facilement nous embarquer dans un récit prometteur mais qui se révèle néanmoins prévisible. Distillant ça et là des messages assez banals sur l’adolescence, ce long-métrage a le mérite de nous embarquer dans un univers visuel réussi et de maintenir un rythme soutenu tout du long.


ANOTHER YEAR
PROJECTION => 14:00 /// Compétition


L’anglais Mike Leigh, réalisateur engagé et récompensé dans de nombreux festivals, notamment à Cannes avec Naked et Secrets & Lies, est revenu sur la Croisette présenter Another Year, chroniques d’une famille où se succèdent les saisons d’une année marquée par des joies et peines.

Si la justesse des propos et de l’interprétation est évidente, les personnages nous intéressent de manière inégale. Cette grande séance de psychothérapie est extrêmement bavarde et s’épanche beaucoup trop en longueur. Si ce long-métrage ne marquera pas de son empreinte le courant du réalisme social anglais, il aura tout de même le mérite d’être le fidèle reflet de son époque.


YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER
PROJECTION => 19:30 /// Hors compétition


Le rendez-vous annuel de Woody Allen avec ses spectateurs a fait cette fois-ci un détour par Cannes, hors compétition puisque le réalisateur américain refuse le concept de concurrence artistique et cinématographique.

Avant de rejoindre son prochain tournage a Paris, Woody Allen reprend le fil de ses escapades londoniennes avec cette histoire tragi-comique et très moderne sur les rapports passionnels, générationnels et professionnels d’une galerie plutôt exhaustive de personnages.

La qualité d’écriture et d’interprétation, marque de fabrique de l’auteur, est évidemment au rendez-vous. Aucune surprise de ce côté là, ce qui réjouira les aficionados du cinéaste ou maintiendra ses détracteurs sur leurs positions. You will meet a tall dark stranger est donc un film bavard, à la mise en scène classique. Mais l’extraordinaire sens de l’observation des rapports humains d’aujourd’hui par Woody Allen rend ce long-métrage particulièrement juste, intelligent, jubilatoire et dérangeant d’acuité. La fin ouverte parachève un ensemble totalement maîtrisé et magnifié par un casting remarquable.

KABOOM
PROJECTION => 00:45 /// Séance de minuit


Hystérique, jouissif, décadent… le cinéma de Gregg Araki ne laisse jamais indifférent. Aussi culte que controversée, sa filmographie a connu tous les extrêmes, et c’est un bel hommage que lui a rendu le festival de Cannes en sélectionnant son dernier film, Kaboom, en séance de minuit.

L’histoire, complètement perchée, met en scène Smith, un étudiant qui mène une existence de pure insouciance à la fac, entre sa meilleure amie lesbienne Stella, ses coucheries avec la belle London tout en désirant son aussi bête que beau colocataire Thor (!). Sa tranquillité s’effondre quand un rêve manifestement provoqué par des substances suspectes lui fait voir le meurtre d’une sublime rousse. Mais c’est en cherchant la vérité qu’il va soulever des mystères qui bouleverseront sa vie et même le sort de l’humanité entière (!!).

Vous l’aurez compris, ce long-métrage reste dans la veine des œuvres qui ont fait la renommée du cinéaste américain. Avec un rythme très soutenu et des rebondissement stratosphériques, Gregg Araki met en scène le climax de son style : des hommes très beaux, des femmes sublimes, tout le monde couche ensemble, se drogue, hallucine. On passe du gore ultime au rire sans le moindre complexe. Son sens des dialogues et du choix de la bande-son fait le reste.

Une œuvre insaisissable tant elle ne ressemble à rien de ce qui se fait habituellement. Du cinéma de genre donc, de tous les genres mêmes, destiné peut-être un peu trop à un public de fans. Mais il est impossible de rester indifférent devant un spectacle aussi hors du commun qui marque le retour de Gregg Araki à un cinéma qui a fait de lui un artiste culte.
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