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Mirrors





En s’appropriant les bases d’un film d’horreur coréen, Alexandre Aja réalise une espèce de remake absolument terrifiant et réussi tout en confirmant sa maîtrise d’un genre dont on espère qu’il parviendra à sortir un jour.

Loin de sauver les Etats-Unis d’une énième menace terroriste à l’instar d’un épisode de « 24 », Kiefer Sutherland interprète cette fois-ci un policier écarté de son poste après une bavure. A son alcoolisme et son chômage s’ajoutent des rapports conflictuels avec sa femme qui l’empêche de voir leurs enfants. La seule lueur d’espoir prend la forme d’un emploi de garde de nuit sur les restes d’un centre commercial qui a brûlé quelques années auparavant. Mais l’énigmatique suicide de son prédécesseur, ainsi que la quiétude morbide du lieu vont entraîner ce personnage sur les traces d’un terrifiant mystère.

Le tour de force de ce long-métrage est de proposer une histoire qui tient la route ainsi qu’une ambiance maîtrisée et réussie. Les décors, la lumière, et la photo se conjuguent merveilleusement bien et renforcent la réussite esthétique indéniable du film. Lorgnant allègrement vers l’univers visuel d’un épisode du jeu « Silent Hill », « Mirrors » alterne des décors glauques à souhaits, du gore intense et de vrais moments d’angoisse. Mais le vrai cauchemar absolu mis en scène par Alexandre Aja est de proposer des miroirs qui ne reflètent pas la réalité. En combinant tout ça, le réalisateur obtient une œuvre efficace qui remplit parfaitement son rôle pendant 1h50.

Si « Mirrors » demeure quelque peu calibré tout de même dans son déroulement, sa vraie valeur ajoutée réside dans son interprète principal, Kiefer Sutherland. Paumé, drogué, et chahuté tout au long du film, il offre une prestation remarquable et semble vraiment ravi de changer du registre d’un épisode de « 24 ». Le reste du casting lui donnant la réplique n’a certes rien de génial mais occupe suffisamment bien sa place pour ne pas plomber le film.

Au final, un long-métrage d’horreur classique mais extrêmement bien mis en scène, maîtrisé aussi bien au niveau de la réalisation que de l’ambiance, et servi par des comédiens bien choisis.

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