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Cannes 2010, Day 1 : 14/05/10

WALL STREET : MONEY NEVER SLEEPS
PROJECTION => 19:00

Cinéaste reconnu et auteur engagé, Oliver Stone présentait hors compétition son dernier film lors du dernier festival de Cannes 2010. C’est donc plus de vingt après le premier Wall Street que l’on retrouve Michael Douglas tout juste sorti de prison au moment du krach boursier de 2008. Il fait la rencontre de son futur gendre, une caricature de yuppie prêt à tout pour venger le limogeage aux relents dramatiques de son mentor.

Même en cherchant bien, Oliver Stone n’a pas fait de bon film depuis plus de dix ans, et malheureusement la tendance se confirme avec cette suite. Si les manipulations sont atroces, si ce que le metteur en scène dénonce est véritablement immonde, on reste complètement hermétique à la surenchère de termes techniques et aux dialogues interminables.

Si les acteurs font ce qu’ils peuvent au milieu de ce marasme politico-financier, Oliver Stone nous gratifie d’une mise en scène dont il a l’habitude, avec steady-cam à outrance et sa sempiternelle association entre la force des mots et des images. Pire, il nous inflige une intrigue amoureuse insipide qui vient alourdir un scénario déjà peu maîtrisé.

Un film bavard donc, et sans grand relief, qui perd malheureusement de vue son sujet initial alors qu’il mériterait un traitement ô combien plus corrosif.


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THE HOUSEMAID
PROJECTION = > 22:30

Cinéaste sud-coréen de haut vol révélé par le formidable President’s last bang, IM Sang-Soo était sélectionnée à Cannes 2010 avec The Housemaid, une remarquable variation sur les abus de pouvoir de la bourgeoisie.

L’histoire raconte comment la jeune et naïve Lee Euny, en devenant gouvernante pour une riche et influente famille, finira par obséder le maître de maison, Hoon, au point de faire basculer la vie de tout ce microcosme autrefois si bien réglé.

C’est d’abord la mise en scène glaciale qui impressionne dans ce huis clos ou les personnages, exceptionnellement bien travaillés, fascinent et écœurent par un raffinement qui n’égalera que leur cruauté. Soutenu par une musique classique remarquable et les décors sublimes d’une maison impressionnante, The Housemaid ne surpasse sans doute pas les meilleurs Hitchcock mais demeure un long-métrage hypnotique et fascinant.

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