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Cyprien



Les geeks, nerds, hikikomori, et autres introvertis asociaux ne sont plus aussi marginaux et infréquentables qu’auparavant. Tandis que la série « The Big Bang Theory » et ses nerds cartonne aux Etats-Unis, sortira en France le 25 février le film « Cyprien » de David Charhon, tiré du personnage homonyme des « petites annonces » d’Elie Semoun.

Cyprien travaille comme responsable informatique d’un magazine de mode où les gens l’ignorent. Sa vie bascule lorsque, suite à un malentendu, il perd son emploi. Aidé par un déodorant magique (!) qui va le rendre beau (!!), Cyprien va prendre sa revanche mais se perdre un peu lui-même en chemin.

« Si tu es blonde, à forte poitrine, tu m’intéresses ». En jetant les bases d’un personnage aussi hideux que pervers, le comique français allait accoucher d’un incontournable de son répertoire. Néanmoins, il va pour le long-métrage nuancer et creuser un peu plus en profondeur son personnage. Certes, il est toujours aussi laid et malaisé, mais il laisse transparaître une sincérité et une gentillesse jamais aperçues dans ses précédentes interventions.

Le problème, c’est que l’on n’y croit pas. Cette revanche du petit moche sur la plèbe semble presque autobiographique et transpire la mauvaise foi. En pleine contradiction avec son personnage initial et les messages qu’il veut faire passer en substance, ce film qui prône la tolérance et la richesse intérieure offre son quota de femmes à poil et un niveau zéro de réflexion.

Le pire ? Ce n’est même pas drôle. Si les extraits de la bande-annonce ont eu du mal à vous arracher un sourire, fuyez. Grotesque, déjà vu, mauvais goût, superficiel, bardé de clichés… Tous les superlatifs du dictionnaire pourraient y passer. Les scènes s’enchaînent et se ressemblent. Je passerai sous silence le deus ex machina qui rend « beau » Elie Semoun (rassurez-vous, ce n’est pas possible) tant il est insignifiant et mal amené. En outre, le long-métrage est d’une prévisibilité alarmante et atteint le climax de la médiocrité lors d’une chorégraphie sur une patinoire.

Que dire alors de l’interprétation ? Mis à part le toujours excellent Laurent Stocker et l’énigme Catherine Deneuve, le niveau ne vole pas haut. Elie Semoun confirme qu’il est un piètre acteur. Quant à sa bande, leur seule réussite réside à faire ce qu’on leur a demandé : être aussi inexpressifs que laids.

Extension filmique d’un personnage plutôt limité des « petites annonces » d’Elie Semoun, « Cyprien » est une variation comico-romantique déjà vue sur la tolérance et la découverte de la richesse intérieure. Saluons tout de même un décrochage métaphorique culoté : Cyprien invite le spectateur à s’en aller s’il n’est pas content... J’aurais dû.

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