Joe Strummer - The future is unwritten
Qui ne connaît pas les Clash ? « London calling », « White riot », « Police & thieves », « I fought the law », « Guns of Brixton », « Jimmy Jazz », « The magnificient Seven », « Should I stay or should I go », « Rock the Cashbah »… Autant de tubes d’un des plus grands groupes de tous les temps, témoins d’une époque agitée de l’Histoire et brillamment orchestrés par un leader charismatique, Joe Strummer.
Décédé en 2002, le chanteur et son groupe auront marqué leur époque avec leur punk énergique et leurs textes profondément contestataires et humanistes. Le documentaire de Julien Temple – un habitué du genre qui a dévoué une grande partie de sa carrière à la musique rock – fait figure de biographie totale, puisqu’il s’attache à retracer toute la vie de Joe Strummer. Il nous montre comment il est devenu ce qu’il a été, de son enfance dans une école privée en passant par ses errances londoniennes, ses échecs, ses succès, ses rencontres etc.
Très exhaustif, le film met en scène documents de l’époque, contexte politique et historique, interviews et concerts, pour un résultat remarquable quoique peut être trop dense. Le long-métrage dure en effet plus de deux heures et un peu moins de montage et de documents inutiles à l’histoire auraient pu rendre l’ensemble plus digeste. Mise à part ces parenthèses, on ne peut qu’être admiratif devant le travail fourni et la qualité des documents proposés. Le nombre d’intervenants est époustouflant, leur pertinence toujours prépondérante, et leur notoriété parfois surprenante. Viendront parler de Joe Strummer : les anciens membres du groupe, ses amis, sa famille mais aussi de nombreuses stars comme Johnny Depp, John Cusack, Matt Dilon, Bono (chanteur de U2), Anthony Kiedis et Flea (Red Hot Chili Peppers) pour ne citer qu’eux. Les intervenants se succèdent ainsi, entrecoupés d’images d’archive (pour une fois remises dans leur contexte) et d’extraits de l’émission de radio du chanteur.
Documentaire réussi, « Joe Strummer – the future is unwritten » invite à découvrir ou redécouvrir l’épaisseur et la complexité d’un personnage haut en couleur. Humaniste, contestataire, charismatique, curieux, stylé… autant d’adjectifs qui collent à la peau du meneur des Clash. Hautement instable, inquiet et paradoxalement peu préparé au succès après l’avoir recherché toute sa vie, Joe Strummer est une grande figure de l’histoire de la musique et la puissance narrative du documentaire lui rend vraiment l’hommage qu’il mérite. Tantôt drôle, tantôt émouvant, tantôt impertinent, le documentaire de Julien Temple est à l’image de son sujet. Si la voix-off de Joe Strummer commentant sa propre vie a quelque chose de grandiose et d’électrisant, le côté hippies se réunissant autour du feu pour parler du temps passé fini par agacer toutefois pas sa mièvrerie chronique.
Peu de points d’ombre donc dans ce documentaire réussi, émouvant et fascinant, qui réussi là où « Made in Jamaica » a échoué. Si vous cherchez à passer un bon moment musical et/ou pictural, allez voir le documentaire de Julien Temple (à l’affiche le 18 juillet avec un autre documentaire : « Glastonbury ») qui vous changera des sempiternels mais incontournables Harry Potter, Die Hard ou autres Transformers.
Décédé en 2002, le chanteur et son groupe auront marqué leur époque avec leur punk énergique et leurs textes profondément contestataires et humanistes. Le documentaire de Julien Temple – un habitué du genre qui a dévoué une grande partie de sa carrière à la musique rock – fait figure de biographie totale, puisqu’il s’attache à retracer toute la vie de Joe Strummer. Il nous montre comment il est devenu ce qu’il a été, de son enfance dans une école privée en passant par ses errances londoniennes, ses échecs, ses succès, ses rencontres etc.
Très exhaustif, le film met en scène documents de l’époque, contexte politique et historique, interviews et concerts, pour un résultat remarquable quoique peut être trop dense. Le long-métrage dure en effet plus de deux heures et un peu moins de montage et de documents inutiles à l’histoire auraient pu rendre l’ensemble plus digeste. Mise à part ces parenthèses, on ne peut qu’être admiratif devant le travail fourni et la qualité des documents proposés. Le nombre d’intervenants est époustouflant, leur pertinence toujours prépondérante, et leur notoriété parfois surprenante. Viendront parler de Joe Strummer : les anciens membres du groupe, ses amis, sa famille mais aussi de nombreuses stars comme Johnny Depp, John Cusack, Matt Dilon, Bono (chanteur de U2), Anthony Kiedis et Flea (Red Hot Chili Peppers) pour ne citer qu’eux. Les intervenants se succèdent ainsi, entrecoupés d’images d’archive (pour une fois remises dans leur contexte) et d’extraits de l’émission de radio du chanteur.
Documentaire réussi, « Joe Strummer – the future is unwritten » invite à découvrir ou redécouvrir l’épaisseur et la complexité d’un personnage haut en couleur. Humaniste, contestataire, charismatique, curieux, stylé… autant d’adjectifs qui collent à la peau du meneur des Clash. Hautement instable, inquiet et paradoxalement peu préparé au succès après l’avoir recherché toute sa vie, Joe Strummer est une grande figure de l’histoire de la musique et la puissance narrative du documentaire lui rend vraiment l’hommage qu’il mérite. Tantôt drôle, tantôt émouvant, tantôt impertinent, le documentaire de Julien Temple est à l’image de son sujet. Si la voix-off de Joe Strummer commentant sa propre vie a quelque chose de grandiose et d’électrisant, le côté hippies se réunissant autour du feu pour parler du temps passé fini par agacer toutefois pas sa mièvrerie chronique.
Peu de points d’ombre donc dans ce documentaire réussi, émouvant et fascinant, qui réussi là où « Made in Jamaica » a échoué. Si vous cherchez à passer un bon moment musical et/ou pictural, allez voir le documentaire de Julien Temple (à l’affiche le 18 juillet avec un autre documentaire : « Glastonbury ») qui vous changera des sempiternels mais incontournables Harry Potter, Die Hard ou autres Transformers.
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