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Pirates des Caraïbes : jusqu'au bout du monde





Dernier (?) volet d’une trilogie phénoménale, “Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde” est sorti en France dès le mardi 22 mai au soir. Les 6,5 millions d’entrées du précédent opus en France et le cap du milliard de dollars de bénéfice dans le monde justifient-ils l’attente suscitée par le dernier long-métrage de Gore Verbinski ?

Rappelez-vous : Jack Sparrow (Johnny Depp) a disparu corps et âme en affrontant le Kraken de Davy Jones (Bill Nighy). Ce dernier s’associe avec l’ignoble Lord Cutler Beckett (Tom Hollander) pour le contrôle des Sept mers tandis que Will (Orlando Bloom) et Elizabeth (Keira Knightley) s’en remettent à Tia Dalma (Naomie Harris) et Barbossa (Geoffrey Rush), un adversaire prétendu mort, pour échafauder un plan abracadabrant. C’est là que démarre l’intrigue de ce nouvel épisode : rassembler les neuf Seigneurs des pirates et organiser une résistance pour la survie de leur confrérie. Mais cela passe par la récupération de Jack Sparrow, prisonnier au-delà des limites du monde, et c’est Sao Feng (Chow Yun-Fat) qui détient les cartes de navigation pour allez le secourir.

A l’instar du précédent opus, cet épisode se caractérise lui aussi par un vide scénaristique absolu. Il faut à nouveau compter une heure pour que l’ensemble devienne vaguement cohérent. L’hystérie narrative est toujours au rendez-vous pour complexifier une histoire qui n’a pas besoin de l’être et l’on se sent souvent paumés dans les intérêts contradictoires des uns et des autres. Il n’empêche que l’on retrouve avec un certain plaisir un peu de la douce insouciance, de l’aventure et de l’auto-dérision du premier volet.

Toutefois, l’ambiance est plus sombre dans cet épisode, et les enjeux sont plus dramatiques. Il y a des morts, des trahisons, des déceptions. L’univers est toujours aussi saisissant et enthousiasmant. Le travail sur les décors, les costumes, les couleurs et la photo est renversant et participe à la crédibilité de cette œuvre de pure fantaisie. En outre, les effets spéciaux sont sublimes, que ce soit pour la restitution des lieux grandioses (Singapour, l’île des damnés) ou les scènes d’action mémorables (la bataille de fin). Même si l’ensemble est parfois confus ou trop belliqueux, on se surprend à en vouloir encore même après presque trois heures de film.

La distribution haut de gamme confirme le pari de la production d’avoir fait confiance à cette équipe. Johnny Depp est toujours aussi surréaliste et jubilatoire, Orlando Bloom est toujours aussi bien dans des rôles de jeune premier un peu idiot mais doué à l’épée, Keira Knightley est toujours aussi maigre et charmante. Les grosses valeurs ajoutées, à savoir Geoffrey Rush et l’immense Chow Yun-Fat sont au rendez-vous et tous les autres seconds rôles confirment la réussite et la continuité de la trilogie. C’est un vrai plaisir de retrouver cet univers et ces personnages hauts en couleur.

La trilogie s’ouvre comme elle se termine et nous gratifie d’une fin suffisamment ouverte et d’une scène finale post générique agréable pour imaginer à coup sûr l’arrivée dans les années qui viennent d’un nouvel épisode. Doit-on s’en plaindre ? La question dépend trop du spectateur lui-même : « Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde » est la quintessence de ce qui se fait en la matière. Il s’agit d’un pur film de détente qui se donne les moyens d’être réussi. Certes, il n’a rien d’aussi profond que le formidable « Still life » ou d’expérimental que « Amer béton », mais il assume totalement son statut. En allant au cinéma voir le dernier Gore Verbinski, on sait ce que l’on va voir, un peu comme avec « Spider-man 3 ». Sauf que là, c’est bien.
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